Une solidarité sans faille

Cette législature aura été marquée par trois grandes crises : la crise sanitaire, la crise énergétique et les inondations de l’été 2021. Dans ce contexte, le taux de risque de pauvreté ou d’exclusion sociale est pourtant resté relativement stable. En 2022, il s’élevait à 20% pour la population belge, à 25% pour la population wallonne, à 13% pour la population flamande et à 38,8% pour la population bruxelloise.
Le nombre de bénéficiaires des banques alimentaires a cependant augmenté de 18% en 2022, par rapport à 2021. Dans ce cadre, il est important de souligner qu’en Wallonie, 18% des moins de 64 ans vivent dans des ménages à très faible intensité de travail. À Bruxelles, c’est le cas d’un peu plus de 20% des moins de 64 ans. Par rapport aux autres pays européens, la Wallonie et la Région de Bruxelles-Capitale présentent des taux élevés de très faible intensité de travail. Cela s’explique par le fait que les taux d’emploi en Wallonie et à Bruxelles sont assez bas en comparaison aux autres pays.

Il faut également noter que le coefficient de Gini, qui permet de mesurer l’inégalité des revenus au sein d’un pays ou d’une région, était de 0,236 en Wallonie selon l’enquête SILC 2021 (revenus 2020), ce qui en fait une des régions les plus égalitaires d’Europe. Ce coefficient de Gini est remarquablement stable en Belgique, avec des différences marquées entre les régions. La Wallonie et la Flandre sont toutes deux des régions très égalitaires, contrairement à Bruxelles qui est plus inégalitaire.

Pour le MR, l’emploi est la meilleure protection sociale. Il importe donc d’accompagner les personnes à risque, avant qu’elles ne soient prisonnières d’une situation de pauvreté, pour les accompagner sur le chemin de l’émancipation et retrouver leur place dans notre société.

Propositions

  • Lever les freins à l’obtention du statut d’aidant-proche et mettre en place une réelle stratégie de soutien, quel que soit le statut socio-professionnel de l’aidant
  • Un nouveau plan de lutte contre la précarité infantile
  • Des lieux de vie pour développer l’autonomie et l’inclusion dans la société des personnes en situation de handicap. Le MR souhaite continuer à investir dans la construction mais aussi dans la rénovation des structures d’accueil
  • Prendre en considération le vieillissement des personnes en situation de handicap dans les projets d’infrastructures et d’accueil
  • Un soutien à l’aménagement du domicile des personnes en perte d’autonomie
  • Un meilleur accueil des aînés dans les Maisons de repos
  • Une révision des normes architecturales des institutions existantes afin d’y développer une véritable culture du « chez soi » et d’y casser l’image médicalisée
  • Permettre l’utilisation des espaces au sein des institutions pour d’autres activités que l’accueil et l’hébergement des personnes âgées (par exemple : crèche, coworking, commerce de proximité)