L’enseignement supérieur

Notre enseignement supérieur, principalement nos universités, est reconnu pour son excellence. Ceci peut s’expliquer par le fait que, à l’inverse de l’enseignement obligatoire, les établissements d’enseignement supérieur bénéficient d’une grande autonomie et d’une véritable liberté académique. En tant que libéraux, nous voulons préserver ces valeurs, face à la tentation d’autres formations politiques de restreindre l’autonomie pédagogique. Durant cette législature, le MR a notamment souhaité mettre fin à la culture de l’échec dans l’enseignement supérieur grâce à une réforme du Décret Paysage. Elle vise à guider les étudiants vers la réussite en favorisant l’acquisition progressive de connaissances et compétences tout en mettant fin aux longues trajectoires académiques. Le refinancement massif de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique démontre par ailleurs l’engagement du MR pour une formation de qualité. Le gouvernement a également significativement augmenté les aides financières, avec l’objectif de garantir l’accessibilité de l’enseignement supérieur. Notre enseignement supérieur, en particulier l’enseignement universitaire, doit préserver son caractère universaliste et académique. Les étudiants sont aussi des futurs travailleurs qui doivent être plus connectés au monde du travail et de l’entreprise, et être ainsi préparés à la réalité du monde professionnel. Cela garantit une rigueur et une excellence scientifique de la plus haute qualité.

Propositions

  • Poursuivre le refinancement de l’enseignement supérieur sans tabous, par exemple via le mécanisme du partenariat public-privé et ce dans le respect de l’autonomie des établissements.
  • Œuvrer pour une égalité d’attractivité entre les filières universitaires et les formations mettant en avant les métiers techniques, garantissant que chaque étudiant puisse choisir la voie qui correspond le mieux à ses talents et à ses aspirations.
  • Reconnaître et promouvoir les métiers techniques en valorisant les formations axées sur la promotion sociale et les filières qualifiantes de type court menant à un métier en 3 ans.
  • Des incitants pour ceux faisant le choix d’une formation dans un métier en pénurie. Un étudiant qui aurait perdu son droit au financement pourrait également de la sorte accéder aux études.
  • Améliorer la compréhension des jeunes pour les domaines d’études, de formation et les carrières STEAM (Sciences, Technologies, Ingénierie, Arts et Mathématiques) et notamment pour les femmes (1 étudiante sur 9 dans le numérique par exemple).
  • Un enseignement supérieur connecté au monde du travail grâce à une intégration accrue de l’alternance dans les programmes d’enseignement supérieur, permettant aux étudiants d’acquérir des compétences concrètes directement applicables sur le marché du travail.
  • Augmenter le nombre d’étudiants en séjour Erasmus et le nombre d’établissements offrant ce programme afin de favoriser la mobilité étudiante.
  • Un concours en médecine vétérinaire en début de 1e année afin d’éviter l’incertitude actuelle des étudiants, créée par la tenue de ce concours en fin d’année.
  • Une fiscalité avantageuse pour les étudiants en kot, via une déduction fiscale forfaitaire appliquée à leurs frais de logement au bénéfice des parents pour les étudiants qui ne peuvent pas trouver une offre de formation supérieure dans la filière de leur choix à proximité de chez eux.
  • Un élargissement de la portée de la carte « étudiant » pour en faire un véritable passeport au bénéfice des étudiants et permettre un accès privilégié à toutes formes d’infrastructures publiques.
  • Une formation d’excellence pour les futurs enseignants et une revalorisation du métier.
  • Le renforcement de l’évaluation de la qualité de l’enseignement supérieur.