Une autorité publique qui garantit la sécurité et la Justice

La sécurité constitue la meilleure garantie de la liberté et de la prospérité du pays. L’insécurité et l’impunité ne sont pas des sentiments mais bien une réalité pour de trop nombreuses personnes dans notre pays. Les forces de l’ordre et l’ensemble des acteurs du monde judiciaire sont pleinement mobilisés pour y faire face mais ils peinent à réaliser leurs missions pour diverses raisons : manquements en matière de prévention, manque de moyens pour la police et la Justice, peines trop faibles, manque de crédibilité dans l’exécution de la peine par rapport à la sentence prononcée, justice pénale, commerciale ou civile trop lente, dégradations urbaines peu poursuivies, manque de contrôle dans nos prisons et absence de politique volontariste en matière de transfèrement des détenus étrangers. La sécurité assurée par l’Etat est la seule qui a vocation à protéger l’ensemble de la population. Le MR veut restaurer l’autorité de l’Etat partout où elle est contestée.

Propositions

  • Un renforcement des moyens humains et financiers de la police et une allocation des recettes générées par les condamnations pénales pour un fonctionnement plus efficient de nos services de sécurité et judiciaire
  • Un métier de policier plus attractif en revalorisant la fonction d’un point de vue salarial, en sanctionnant plus sévèrement toute forme de violence physique ou verbale à l’égard des policiers, mais également, en favorisant leur bien-être et leur satisfaction tout au long de leur carrière
  • Des policiers bien formés aux spécificités de la lutte contre la violence faite aux femmes et aux personnes LGBTQI+
  • Une lutte renforcée contre le trafic de drogues dures en punissant plus sévèrement les consommateurs. Ceux-ci doivent comprendre qu’ils contribuent au financement d’organisations criminelles
  • Appliquer strictement le principe de « casseurs-payeurs » aux auteurs de délinquance urbaine, afin de les punir de façon juste et efficace et d’assurer une réparation effective en faveur des victimes et de l’Etat
  • Des peines réellement exécutées en instaurant un vrai modèle de comparution immédiate des détenus afin de garantir un délai court entre la commission d’un délit et le jugement
  • Un renforcement de l’accompagnement des détenus dans leur intégration sociale afin de diminuer les risques de récidive
  • Renforcer la lutte contre le radicalisme et le terrorisme en prévenant la radicalisation dès le plus jeune âge et en expulsant automatiquement les personnes radicalisées frappées par un ordre de quitter le territoire
  • Sanctionner les actes terroristes à la hauteur de leurs conséquences sur notre société en érigeant l’apologie du terrorisme en infraction et en permettant l’application de peines incompressibles pour les criminels terroristes afin de les empêcher de sortir de prison
  • Un cadre de magistrats et de membres du Parquet rempli en simplifiant les voies d’accès à ces fonctions et en renforçant l’attractivité de celles-ci
  • Une modernisation de l’organisation des audiences et la numérisation de la justice et la rénovation de nos palais de justice
  • Faire exécuter réellement les peines prononcées en durcissant les conditions d’accès à la permission de sortie en associant davantage le Parquet à la décision d’octroi, et en veillant à ce que les récidivistes ne puissent demander une libération conditionnelle qu’après avoir purgé au minimum deux tiers de leur peine.
  • Renforcer le SPF Justice et la section des transfèrements : chaque détenu, condamné, non-belge, doit être transféré dans la prison de son pays de nationalité. Il faut systématiser le recours au transfèrement. La peine est ainsi purgée dans le pays dont le condamné dispose de la nationalité.
  • Rendre obligatoire le fait d’avoir une résidence légale pour pouvoir bénéficier d’une libération conditionnelle, et ce, afin d’éviter que des personnes ayant commis un acte délictueux ne se soustraient à la Justice et ne soient punies qu’après leur quatrième ou cinquième acte.
  • Cesser de constituer un paradis pénal pour la grande criminalité en s’alignant automatiquement sur les peines appliquées en la matière par nos pays voisins.