Un environnement sain et un haut capital naturel

Le MR s’inscrit dans la droite ligne des dix-sept objectifs de développement durable définis par l’Organisation des Nations Unies. En tant que Libéraux, nous pensons que les humains ont vocation à agir de manière responsable envers leurs semblables, les animaux qui peuplent la Terre et la Nature au sens large, dans la droite ligne de la philosophie humaniste.

Nous estimons que des solutions peuvent être apportées à tous les problèmes environnementaux, à condition que les problèmes soient scientifiquement bien posés. La gestion des matières environnementales doit être compatible avec les intérêts économiques et les aspirations sociales, tout aussi légitimes. Sans cela, les mesures apportées ne seront pas durables. Nous pensons que la mise en pratique concrète de principes simples comme celui du pollueur-payeur, de la lutte contre l’obsolescence et les gaspillages ou encore la responsabilisation élargir des acteurs sont des vecteurs autrement plus efficaces que la seule contrainte.

Propositions

  • Optimiser et lutter contre tous les gaspillages dans notre consommation de ressources, d’énergies, de biens et services et bien sûr de notre alimentation
  • Concevoir une économie circulaire implique une nouvelle stratégie industrielle et un nouveau paradigme de conception avec des normes mais surtout une responsabilisation des acteurs concernés et des incitants à la circularité
  • Amplifier l’efficacité des chaînes de gestion des déchets où nous sommes déjà leader européen. Il faut pour pouvoir lever les obstacles juridiques ou encore permettre l’implantation des entreprises de recyclage chez nous
  • Adopter une stratégie industrielle respectueuse de la nature, du climat et de l’environnement au sens large dans les secteurs des métaux, des matériaux, de la biomasse, de l’agriculture ou encore du recyclage
  • Améliorer notre environnement au sens large avec des mesures adéquates pour la qualité de l’air, la pollution sonore, l’état des sols et de notre eau
  • Assurer la mise en œuvre des législations existantes et avoir une plus grande fermeté à l’égard des délinquants environnementaux, que ce soit dans les grandes villes ou les campagnes
  • Mettre en place une gestion intelligente, équilibrée et scientifiquement étayée de notre biodiversité et des habitats qui l’abritent ; gestion qui doit permettre de protéger les habitats à haut intérêt biologique quand c’est nécessaire, de s’adapter et de limiter les externalités négatives de nos actions en toutes circonstances
  • Intensifier considérablement les recherches en foresterie en impliquant les acteurs locaux pour que nos forêts puissent relever les défis environnementaux et s’adapter au changement climatique
  • Continuer à améliorer l’analyse de risques et les processus d’alerte dans les pollutions, notamment pour notre eau du robinet. Nous plaidons pour une politique de gestion du risque intégrée au niveau des pouvoirs publics avec des investissements à la hauteur et l’application du principe de pollueur-payeur