Égalité femme-homme: accélérer le rythme

Pour le MR, l’enjeu de l’égalité entre les femmes et les hommes ne peut se résumer en un seul chapitre isolé, tant il est transversal. Les inégalités se retrouvent dans toute une série de secteurs, que cela soit en matière de pension, d’emploi, de statut, etc. Des phénomènes comme le plafond de verre ou les stéréotypes sexistes doivent impérativement être contrés afin de permettre aux femmes de se réaliser pleinement.
Les politiques de l’enseignement (sensibilisation aux métiers scientifiques et techniques, lutte contre les stéréotypes sexistes, formation), de l’emploi (travail flexible, télétravail, horaires ajustables), des PME et des indépendants (soutien à l’entrepreneuriat féminin), de la petite enfance (augmentation du nombre de places d’accueil), sociale (pensions alimentaires, soutien aux familles monoparentales), du sport (soutien au sport féminin) font donc partie des leviers pour atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes dans une vision holistique.
Dans le cadre de la prochaine législature, le MR s’engage donc à poursuivre son action pour renforcer l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’ensemble de politiques publiques.

Propositions

  • Encourager les étudiantes à se tourner vers les filières STEM (Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques)
  • Lutter contre les stéréotypes sexistes dès le plus jeune âge
  • Donner la priorité aux parents qui travaillent pour les places en crèche, afin d’encourager l’emploi des femmes.
  • Soutenir l’entrepreneuriat féminin (campagnes de sensibilisation, réseaux de femmes entrepreneures, relais managérial qui permet aux entrepreneures qui donnent naissance à leur enfant de ne pas s’inquiéter de la poursuite temporaire de leurs activités etc.).
  • Améliorer la conciliation entre la vie privée et la vie professionnelle grâce à l’aménagement du temps de travail (télétravail, horaires flexibles, droit à la déconnexion etc.)
  • Lutter contre les violences sexistes en généralisant les formations des policiers, en améliorant la collecte de données pour lutter contre les violences faites aux femmes, en améliorant la prise en charge des victimes, en augmentant les places d’urgence et en mettant davantage l’accent sur la prévention.
  • Développer davantage les outils permettant aux femmes victimes de violences d’alerter les forces de l’ordre en cas de situation de danger. C’est une solution efficace contre les personnes qui ne respectent pas les mesures d’éloignement demandées par le parquet à leur encontre.
  • Intégrer dans la Constitution le droit à disposer librement de son corps afin de sanctuariser des droits fondamentaux, comme celui de pouvoir accéder à l’interruption volontaire de grossesse, dépénalisée depuis 1990 en Belgique.
  • S’opposer au communautarisme en défendant le principe d’impartialité de l’État qui veut qu’aucune religion ne puisse être invoquée pour se soustraire à la loi commune qui garantit l’égalité entre les femmes et les hommes. Le droit doit toujours prévaloir sur toute norme religieuse. C’est important, notamment pour que les droits acquis par les femmes ne soient pas remis en cause.
  • Valoriser le sport féminin : remettre des récompenses identiques aux femmes et aux hommes lorsque des compétitions identiques sont organisées, quota maximum de personnes du même genre dans les Conseils d’administration des fédérations et associations sportives, encouragement de la diffusion du sport féminin de haut niveau sur la RTBF et les télévisions locales.