Objectif 80% de taux d’emploi
Pour le MR, le travail est une source d’émancipation personnelle mais aussi une contribution à la société. La personne qui travaille est actrice de sa vie et est en mesure de poser des choix notamment grâce au salaire qu’elle reçoit. Le travail permet de prendre son destin en mains, à rebours d’une vision du travail qui contraint. L’emploi est par ailleurs la meilleure protection contre la pauvreté. Travailler est aussi un acte solidaire puisque les personnes qui travaillent contribuent au financement de notre sécurité sociale, qui protège celles et ceux qui font face à un accident de la vie (perte d’emploi, maladie, handicap, etc.). Cette solidarité avec les personnes dans le besoin doit être sans faille. Elle est aussi indissociable de la responsabilité, qui implique que chacun contribue à l’effort collectif. A ce titre, le MR souhaite mieux accompagner le retour à l’emploi des personnes inactives et leur donner ainsi à nouveau la chance de prendre leur vie en mains. Atteindre un taux d’emploi de 80% permettrait à la fois de lutter contre la pauvreté, de renforcer la solidarité tout en rendant notre économie plus solide. Cela n’est possible que si l’on crée les conditions permettant de concilier sa vie privée et sa vie professionnelle, en tenant compte de la réalité de chaque travailleur et tout en reconnaissant que certains métiers peuvent aussi être pénibles, ce qui nécessite des réponses adaptées. Le MR ambitionne donc de redonner toute sa valeur au travail et de soutenir tous les travailleurs dans leur épanouissement et leurs projets.
Propositions
- Des incitants pour les citoyens se tournant vers les métiers en pénurie et favoriser l’insertion professionnelle.
- Prolongation des avantages sociaux de six mois pour les allocataires sociaux reprenant une activité
- Des allocations de chômage limitées à deux ans maximum pour toute personne âgée de moins de 55 ans
- Augmentation des allocations de chômage durant les six premiers mois pour faciliter la transition vers l’emploi.
- Retrait des allocations de chômage en cas de deux refus d’emploi convenable ou de formation après deux ans, en redirigeant ces personnes vers les CPAS afin qu’elles bénéficient d’un suivi plus personnalisé
- Accompagnement des demandeurs d’emploi plus efficace via un plan individualisé d’action pour une réintégration rapide dans le monde du travail
- Politique incitative pour favoriser l’emploi des travailleurs de plus de 55 ans.
- Incitation à l’embauche de personnel moins qualifié en réduisant le coût du travail sur les bas salaire
- Réduction du taux facial des cotisations patronales à 20% pour les PME afin de stimuler la création d’emplois
- Soutien à l’embauche dans les PME par le biais d’un amortissement du capital humain
- L’octroi de la personnalité juridique aux syndicats et le paiement des allocations de chômage confié à l’ONEM
- Modernisation des modes de participation à la vie de l’entreprise pour favoriser l’engagement des travailleurs
- Promotion de formations dynamiques et de l’alternance pour renforcer les compétences professionnelles
- Stimuler la performance du secteur de l’activation (Forem, Actiris, CPAS, etc.) en liant de manière systématique le financement à la mise à l’emploi effective
- Prioriser les parents qui travaillent pour les places en crèche